Un nouveau chef...

Bonjour à tous et à toutes,

Même s'il est encore très tôt, j'aimerais savoir votre feeling par rapport au prochain nouveau chef du PQ. À brule pour point, quelle est votre opinion ? Pour ma part, si possible, j'aimerais que Gilles Duceppe reste à Ottawa. Pierre Curzi qui parle avec son coeur et qui partage un type de nationalisme (langue et culture) qui se rapproche davantage des préoccupations des Québécois. Par contre, j'attendrai pour voir les candidats potentiels avant de me fixer une idée, car cette fois-ci, je suis bien embêté...

Jerry

Je pense qu'on devrait apprendre à ce méfier de ce que nous pointe les médias.

J'ai fait cette erreur une fois, on ne m'y reprendra plus. Avant de me prononcer, je vais attendre de voir ce qu'ils pensent, ce qu'ils veulent faire avec le PQ.

Bien...

Tant que c'est pas un couronnement !

Je suis pour un couronnement, si c'est moi le roi

T'étais pas contre la monarchie toi ?

Pas si c'est lui!

Non mais sérieux, espérons que ça va jouer fair play et qu'on aura à faire à une belle course. Je n'ai pas d'idée mais pour ce moment le seul qui me touche en ce moment c'est Duceppe. Mais c'est une histoire d'amour.

Il risque d'y avoir des débats bien intéressants...si course il y a !

J'ai voté pour Pauline Marois, car elle me semble actuellement la plus sérieuse et la plus compétante. Mais ce n'est qu'un avis, non un choix ferme, car je ne connais pas tous les candidats, comme Curzi.

Je vous avoue que je ne sais pas vraiment qui devrait prendre la tête du PQ, il faudrait en discuter...

Je continue de croire que le plus important pour rêgler la crise actuelle est de revoir notre approche, comme je l'ai expliqué à quelques uns d'entre vous. Être sérieux dans notre approche, et cesser d'avoir la foi dans un référendum magique. Les indépendances modernes ne se sont pas faites comme nous le proposons [encore] actuellement. J'aimerais, je veux, j'implore une réflexion en ce sens. Aussi, nous jeunes, que nous voyions cette démarche comme étant à long terme; il semble que ce ne soit pas la cohorte actuelle de députés qui feront de notre État un pays. Peut-être par électoralisme frilleux, aussi indéfendable puisse t'il paraitre.

En bref, je crains à priori que ce «débat» sur la cheffrie du PQ fasse ombrage à la quête de solution nécessaire qui s'impose actuellement.

Lire MAINTENANT OU JAMAIS de Pierre Bourgault (1990) Ça date, mais puisque nos débats n'ont pas évolué et/ou n'ont pas eu lieu, c'est toujours d'actualité, à quelques rares exceptions près. Ce livre livre (!) une bonne indication de la marche à suivre pour atteindre notre objectif, d'une perspective d'opposition parlementaire.

En effet, faut pas juste changer de chef, faut aussi changer de programme et changer de façons de faire de la politique (comme arrêter d'imposer notre vision dans le temps que les québécois veulent être écoutés).

Voilà. D'ailleurs, si vous remarquez les priorités du gouvernement aujourd'hui, vous remarquerez que cela n'a rien à voir avec les nôtres...
Il est impératif d'écouter... et je m'engage personnellement à faire un effort en ce sens!

Salut à vous tous

Nous avons la mémoire bien courte au partie Québécois si nous envisageons un retour de Pauline Marois. N'est-ce pas elle qui mentionnait au lendemain de sa défaite de 2005 que ''le coeur n'y étais plus'' ? Et maintenant que le poste de chef est libre de nouveau, voilà que le coeur est de retour également ?
Je n'y crois pas personnellement. Pauline est une opportuniste, et une inbue de pouvoir. Elle n'a rien à faire des militants, son unique souhait est son succès personnelle. Un sage homme que j'ai nommé Benoit Béchard me disait un jour, qu'en politique nous devions demeurer humble. Je suis de cet avis, et je suis égalememnt de l'avis que Pauline est tout sauf une personne Humble. Elle a du panache, de la volonté, elle ne s'en laisse pas imposée, mais elle n'a pas les valeus d'écoute et d'humilité que je souhaites voir chez le ou la chef du partie Québécois.
Toutefois ce n'est que mon opinion, et j'aimerais si possible comprendre, comment nous pouvons oublier si vite les commentaires qu'elle a fait en 2005.

Mon choix : Gilles Duceppe

Bien à vous
François Blanchette

Il ne faut pas retomber dans le même piège de la dernière course, et prendre toute de suite position et s'y tenir quoi qu'il y arrive. Voyons ensemble les avancement puis le choix final viendra avec le temps. La dernère fois plusieurs ont trop répondu au push du national et résultat on l'a clearer et il faut changer encore.

Il y a ici un choix à faire: Gilles Duceppe. Malheureusement, il a décidé qu'il devait garder le fort blocquiste à Ottawa étant donné le manque de candidat potentiel apte à prendre la relève.

Voici, triste à dire, bien sûr, mais Mme marois, avec tout le respect que je peux lui témoigner, n'était pas la personne à aller chercher pour mener notre barque souverainiste. Vous savez évidemment que la prochaine campagne, comme toutes les autres d'ailleurs, se jouera dans les régions, et vous connaissez aussi la situation concernant le manque d'ouverture d'esprit dans notre arrière pays. Il n'est pas nécessaire d'en dire plus...

Merci mon Frank, sa réchauffe le coeur, sé rare du positif ces temps-ci!

Ce sera très certainement Pauline Marois qui sera couronnée chef du PQ.

J'en suis bien satisfaite et ce pour plusieurs raisons (outre le fait qu'elle ait été mon 4ème choix en 2005...). Il apparaît désormais évident que le PQ doit "changer de cap" et revoir sa démarche d'accession à la souveraineté. Toutefois, après le fouillis qu'a laissé André Boisclair (-Dieu ait son âme-), il est indispensable de retrouver un peu de stabilité. Autrement dit, une fois que les rats ont quitté le navire, il faut redonner de la stabilité à la barque avant de poursuivre notre chemin. Et Pauline Marois saura apporter cette stabilité. C'est une grande dame qui a des compétences impressionnantes et qui connaît le PQ mieux que tout autre candidat(e) potentiel (à moins que Jacques Parizeau ne se présente...hum!). Elle a une volonté de fer, c'est indéniablement une vraie souverainiste de longue date, et elle saura certainement redonner de la force et de la vigueur au parti.
De là à dire que c'est elle qui négociera la reconnaissance de l'État québécois à l'étranger, il y a certes un pas. Mais d'ici là nous avons le temps de revenir dans l'arène de jeu et de trouver quelqu'un pour faire ce travail.