Québec Solidaire

Que pensez-vous de ce Parti qui prone lui aussi l'Indépendance du Québec? Est-ce que ce parti est un caillou dans le soulier du PQ ou est-ce que l'arrivée de ce nouveau parti sera positif pour l'intérêt des Québécois et des Québécoises?

Je crois, en tout bonne foix, que ce nouveau parti est une épine dans le pied du parti Québécois. Premièrement, on s'accorde pour dire que ce parti vise sensiblement la même chose que le PQ mais seulement à l'aide d'une vision plus gauchiste mais toujours dans le but d'arriver à une indépendance nationale. Ce nouveau parti, selon moi, ira rejoindre majoritairement des gens qui ont, dans le passé accordé leur confiance au Parti Québécois, ce qui sera sans aucun doute pour nous comme une volée de plombs dans nos ailes! Cette création ne fera que nous voler des votes précieux pour l'obtention de notre liberté nationale...



C'est pourquoi je qualifie la création de ce nouveau parti comme ridicule car si nous voulons arriver à la réalisation de notre rêve, pour se laisser le plus de chance possible, nous devons tous nous rallier sous le même parti souverainiste et non pas se diviser entre nationaliste pour se faire la guerre d'idéaux semblables.

Je crois qu'il y a un manque de jugement de la part de Françoise David et de Amir Khadir. Si ces personnes veulent la souveraineté, il ne doivent pas créer un parti pour diviser les vrais Québécois mais plutôt emprunter la voie déjà traçé et reconnu comme souverainiste par l'ensemble des Québécoises et des Québécois. De plus, il faut avoir un minimum de maturité pour diriger l'accession à la souveraineté et ce que je vois de la part des porte-paroles de Québec solidaire, c'est tout simplement un goût aigue pour le pouvoir. Une idée farfelu selon moi, cette création, et en espérant que les Québécois comprennent en masse que le PQ est le véritable véhicule pour l'indépendance. Ne manquons pas le bateau!!!

Je suis d'accord avec la plupart des points que tu avance, cher ami. Mais il y a un besoin de gauche au Québec qui n'est plus assumé par le PQ, comme jadis. Ce vide politique a mené à QS. Pour comprendre, il faut remonter à Lucien Bouchard et au temps de l'UFP... Enfin bref, ma formation de politologue me fait dire que l'existence de QS est directement attribuable à cet exclusion, voire isolement, de la gauche par le PQ. En ne voulant plus leur donner la parole, ils ont du créer leur propre parti. Un peu comme le MES, que l'on chercher à taire, d'ou la tension actuelle auprès des militants de notre région, comme vous avez pu en être témoins récemment. -- J'éviterai d'aller dans les détails de l'analyse, de peur de pouvoir m'exprimer en toute liberté sur un forum (paradoxalement) et me faire chasser par notre gestapo régionale jeune péquiste. -- Ainsi, le SPQ libre est «trop peu, trop tard» pour la franche gauchiste au PQ.
Autre chose, je crois que notre haute direction fait fausse route en refusant toute stratégie commune avec QS, car comme tu disais CEWE, nous sommes tous souverainistes, alors il faudrait bien travailler ensemble. Malheureusement, notre aimé organisateur en chef, le très respectable Nicolas Girard n'a pas écouté notre ex-député Charbonneau qui parlait d'une alliance stratégique» avec QS... alors qu'il en soit ainsi, il nous fera perdre Gouin, qui est son propre comté, au profit de la solidaire Françoise David. Bon débarras!

Et puis, j'y penses, CEWE, il faut faire la distinction entre «nationaliste» et «souverainiste». Normalement, un nationaliste est indépendantiste, mais pas dans tous les cas (Jimmy Grenier nous en a fait part récemment). Être nationaliste est plus un sentiment, un attitude, qu'une position politique.

Je trouve que tu soulève, mon frère Simon, un point intéressant ici. Le PQ a, comme tu l'a dit ci-bien, fait une erreur monumentale en refusant la fusion avec cette aile gauchiste. Comme dans le temps de M.Lévesque, l'aile radicale de gauche du parti pousse souvent sur le reste de l'équipe pour la forçer à agir et c'est ce qu'il nous manque aujourd'hui au sein du Parti Québécois. Oui, j'aurais accorder cette fonction au Québec Solidaire dans le PQ d'aujourd'hui mais aucune autre, parce que la tranche responsable et modéré du Parti Québécois doit avoir le dernier mot sur ce qui se fait et ce qui ne se fait pas.

Mon opinion abonde dans le même sens que celle de Simon...

J'ajouterais à cela, pour te répondre CEWE, que l'aile "radicale de gauche" existe toujours au Parti Québécois, mais elle a beaucoup perdu de plumes étant donné l'inaction du PQ, ce qui est très compréhensible... Et surtout, ce n'est pas la tranche modéré qui doit avoir le dernier mot, mais la tranche majoritaire, toujours grâce à ce merveilleux principe de la démocratie.