Un appui outre-mer...

Le lundi 22 janvier 2007

Ségolène Royal
Photo AFP

VISITE DE BOISCLAIR EN FRANCE

Ségolène Royal favorable à la souveraineté du Québec

Michel Dolbec

Presse Canadienne

Paris


La candidate à l'élection présidentielle française, Ségolène Royal, montre de la sympathie pour la «souveraineté et la liberté du Québec».

La candidate socialiste a évoqué le sujet lundi après un entretien d'une quinzaine de minutes avec le chef péquiste, André Boisclair, en visite à Paris.

Interrogée par la presse à savoir quelles étaient ses affinités avec la souveraineté du Québec, Mme Royal a répondu qu'elles sont conformes aux valeurs que la France et le Québec partagent, c'est-à-dire la souveraineté et la liberté du Québec. Elle dit d'ailleurs croire que le rayonnement du Québec et la place qu'il occupe dans le coeur des Français va dans ce sens.

Ces déclarations n'ont pas tardé à faire sourciller à Ottawa. Le sénateur et ministre non élu Michael Fortier s'est déclaré surpris d'entendre de tels propos. Il a dit regretter la sortie de Mme Royal et a ajouté que les Québécois et les Canadiens savent que ce genre de question ne se réglera pas dans le huitième arrondissement mais au Canada.

Ségolène Royal a raison

26/01/2007

L'écrivain Paul-Marie Coûteaux, député au Parlement européen et conseiller politique de Philippe de Villiers pour la campagne présidentielle, a estimé jeudi dans un communiqué qu'"En évoquant la souveraineté du Québec, Mme Royal met fin au désintérêt des gouvernements français pour le Québec. A la veille d'un probable retour au pouvoir du Parti Québécois et d'un référendum que les souverainistes ont toutes chances de remporter, les souverainistes français saluent cette position courageuse, et se félicitent de cette entrée dans le débat présidentiel de la francophonie, dimension majeure de notre diplomatie dont l'axe franco-québécois est le support nécessaire. Tout candidat peut se prononcer pour la souveraineté de quelque nation que ce soit, le Liban ou le Québec. De ce point de vue, Mme Royal a raison, n'était son inconséquence : alors qu'elle approuve une Constitution fédérale qui ruine la souveraineté française, comment peut-elle prôner celle du Québec ? Alors que les socialistes ont délaissé la francophonie et que Lionel Jospin a annulé les sommets franco-québécois instaurés par les accords Peyrefitte-Johnson de 1965, elle va plus loin qu'aucun gouvernement français n'osa le faire ! Les souverainistes réclament depuis longtemps une grande politique francophone, laquelle suppose une vigoureuse défense de la langue française en France même, notamment le renforcement de la loi Toubon dont Mme Royal s'est plusieurs fois moqué publiquement. Qu'elle s'intéresse donc aux actions en justice en cours pour le respect du français dans l'entreprise, comme celle que le syndicat CFTC intente à Europe Assistance qui impose à ses salariés de travailler en anglo-américain. Seuls les souverainistes prennent au sérieux la cause de la langue française, le développement de la francophonie et le renforcement du lien entre une France souveraine et un Québec souverain" conclut Paul-Marie Coûteaux, qui vient de publier "Etre et parler français" (Perrin).

C'est très bon pour la souverainté ici en plus pske sa va rassuré les gens qui on peur si on se sépare.

Non, mais foutu bordel! Pourquoi encore, sur un forum SOUVERAINISTE on peut encore lire le terme SÉPARER, SÉPARATION, SÉPARATISTE, SÉPARATISME! je capote sérieusement. Nous ne voulous pas séparer le Canada mais bien bâtir le Québec.

je suis désolé, mais j'avais une coche à faire sauter!

Mathieu.

Dans les faits, on veut aussi séparé le Québec du Canada. Pourquoi ne pas utiliser le mot Séparatiste ? Parce que le fédéral a décidé que c'était mal ?

On utilise tout simplement pas le terme séparation et ses dérivés parce que c'est un mot à conotation pégorative. C'est négatif et, comme mon ami Antoine l'a très bien expliqué, c'est un terme utilisé pour faire peur au gens et vu notre situation actuelle, on doit s'aider nous-même...

Si ton but est de briser le Canada, tu as été assimilé par ces derniers. Nous ne sommes pas un mouvement réactionnaire, mais belle et bien un mouvement souverainiste. Nous ne voulons pas briser le Canada mais belle et bien créer notre état: un État indépendant; un État qui soit le seul et unique, le notre; un État qui sera celui du Québec.

Le Canada est notre tuteur légal et comme un adolescent, le peuple québécois à le choix de vivre encore à son crochet ou de prendre son bagages et entré de plein fouet dans la réalite d'un peuple adule, d'un peuple mature. C'est ensuite à la société, à l'entité collective, de choisir si elle veut encore garder un bon contacte avec celui qui l'a hébergé pendant toutes ces années ou de lui cracher en plein visage. Cette dernière hypothèse et tout à fait innapropriée selon moi, car ce ne sera ni bon pour ni pour l'autre.

Comme disait René Lévesque: "Nous négocierons d'égal à égal nos conditions de vie, entre Québec et Ottawa!"

Mathieu.

Daccord à 100% avec ces dernières affirmations...